mercredi 26 novembre 2014

Sidération


Cherchons l’homme profondément
Cherchons le tel un dément
Fous de questions existentielles
Les yeux brûlant, exorbités, scrutons le ciel.

Cherchons le dans la chair rouge étirée de ses cris
Dans la masse sombre et suintante de ses envies
Dans le non-sens de l’obscénité
Pour arracher les os de l’animal sidéré.

Ah quels acharnements terribles sur ce corps
Au scalpel, au marteau, au pilon, et encore et encore
Coupé, broyé, 

Anéanti, mangé
Pour ne trouver que notre néant
A la fin de cet anéantissement

jeudi 20 novembre 2014

Microcosme


Je vous attendrai, madame, souriant au ciel
La larme à l'œil, patient, sous le soleil
De lui, de vous, quelle lumière
De ma larme, vous ne saurez qui est la mère,

Si c'est le monde que je comtemple
L'oeil humide et si ému
Ou si je rêve pendant l'attente
A ma chère muse. 

Qui m’a soufflé le plus de vers
De vous, de lui ?
Qui de vous ou de l’astre solaire
M’a le plus ébloui. 

J’en garderai le secret, ne vous déplaise
J’aurais trop peur de vous mettre mal à l’aise
En révélant si Hélios me donne tant d’admiration
Ou vous, ma chère, sa plus charmante incarnation.