Je vous vois, mon cœur renâcle,
Et hésite devant l’obstacle,
Faut-il conserver le pas
Et profiter de vos appâts ?
Et hésite devant l’obstacle,
Faut-il conserver le pas
Et profiter de vos appâts ?
Ou bien ralentir l’allure
Rester à une encablure,
Profiter de vos attraits
Sans en admirer les traits.
Rester à une encablure,
Profiter de vos attraits
Sans en admirer les traits.
Car mon cœur sait par avance
Que vous prendrez comme une offense
Le moindre de mes compliments
En simplement me rabrouant.
Que vous prendrez comme une offense
Le moindre de mes compliments
En simplement me rabrouant.
Que suis-je, sinon moi-même ?
Retiendrai-je les vers, les poèmes
Que votre simple apparition
Révèle à mon inspiration.
Retiendrai-je les vers, les poèmes
Que votre simple apparition
Révèle à mon inspiration.
Est-ce donc si difficile
De prendre un ton gracile
De répondre élégamment
A mon hommage innocent.
De prendre un ton gracile
De répondre élégamment
A mon hommage innocent.
Vous ne risquez pas d’être ivre
Une minute vous délivre,
Et ce pour un long temps
Je ne vous vois que trois fois l’an.
Une minute vous délivre,
Et ce pour un long temps
Je ne vous vois que trois fois l’an.
Je vous prenais pour un ange
Mais quel défaut de votre beauté
Vous manquez de vanité.