La phrase attend son heure
Comme un sourire donné au ciel
Son silence est chargé de fleurs
Son sourire, un rayon de soleil,
Ces mots qui bien qu'écrits, ne me sont pas
Avancent dans l'ombre comme un chat,
Sur le papier blanc
ou sur le marbre froid;
respirent,
écoutent,
se murmurent
ou pas.
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
mercredi 27 juillet 2016
mercredi 6 juillet 2016
Le coup du sort
Oh, la sale mauvaise nouvelle
Qui assombrit soudain mon ciel,
Tomber après tant d’efforts
Ai-je mérité ce coup du sort ?
Qui assombrit soudain mon ciel,
Tomber après tant d’efforts
Ai-je mérité ce coup du sort ?
Avais-je mérité le temps ancien ?
Les rires, les sourires, les poignées de main,
Le don précieux d’une invitation
L’intelligence d’une conversation.
Les rires, les sourires, les poignées de main,
Le don précieux d’une invitation
L’intelligence d’une conversation.
Ai-je mérité la flèche rose
Au matin, que le soleil arrose
D’une lumière de soie d’or
Apaisant jusqu’aux remords.
Au matin, que le soleil arrose
D’une lumière de soie d’or
Apaisant jusqu’aux remords.
Ai-je mérité la contre-courbure
D’une paupière d’une autre nature
Qui ensoleille jusqu’au regard
Offert sans retenue, sans plus de fard.
D’une paupière d’une autre nature
Qui ensoleille jusqu’au regard
Offert sans retenue, sans plus de fard.
Partout présente à qui la sait
La vie ? mauvais sort ou privilège
En vertu de quoi la mériterais-je ?
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