J'écris pour quatre lecteurs
Perdus aux quatre coins du monde
J'écris pour quatre lecteurs
Dont j'ignore la lecture profonde.
J'ignore s'ils rient ou s'ils pleurent
Mes quatre lecteurs inconnus
J'ignore s'ils rient ou s'ils pleurent
Si chaque fois, ils tombent des nues.
Sont-ils ou pas toujours les mêmes
Mes quatre lecteurs fidèles
Aiment-ils ou pas mes poèmes
Seulement quatre fois fidèles ?
Quatre vers pour quatre sourires
Mais aux quatre coins du monde
Bonne raison pour ne jamais finir
Ni la boucle, ni la ronde.
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
jeudi 27 juillet 2017
mercredi 12 juillet 2017
Poème
Ecoute les mots silencieux
Que je murmure à ton regard,
Dans mes entrelacs bleus et noirs
Tu verras ton sourire gracieux.
Que je murmure à ton regard,
Dans mes entrelacs bleus et noirs
Tu verras ton sourire gracieux.
Dans ce feutre, est le voile
Où indécent je me dévoile,
En un amoureux discours,
Tonitruant autant que sourd.
Où indécent je me dévoile,
En un amoureux discours,
Tonitruant autant que sourd.
Je suis le blessé sous la gaze,
Mais c’est ton cœur que tu perçois,
Ta peur, ton dégoût et ta rage,
Dans ce nœud entre toi et moi.
Mais c’est ton cœur que tu perçois,
Ta peur, ton dégoût et ta rage,
Dans ce nœud entre toi et moi.
Que je murmure à ton regard,
Tu te verras en un miroir
Profond, déformant et plat.
jeudi 6 juillet 2017
Idéal tempéré – ou hommage à une femme belle, intelligente libre et drôle
En féministe aguerrie
Charlotte le revendiquera aussi
J’en suis moi-même convaincu
Les filles bien, ça court les rues.
Charlotte le revendiquera aussi
J’en suis moi-même convaincu
Les filles bien, ça court les rues.
C’est plus rare, les filles de rêves,
Ces femmes nous donnant la fièvre,
Et qui nous font frissonner
Dans la chaleur de l’été.
Ces femmes nous donnant la fièvre,
Et qui nous font frissonner
Dans la chaleur de l’été.
Charlotte est de cette engeance
Elle qui mixe rock et élégance,
Vive et libre comme un ruisseau
Et n’ayant pas peur des mots.
Elle qui mixe rock et élégance,
Vive et libre comme un ruisseau
Et n’ayant pas peur des mots.
La liberté, l’intelligence,
La finesse et l’exigence,
C’est un rêve qui se voit peu
Propre à allumer bien des feux,
La finesse et l’exigence,
C’est un rêve qui se voit peu
Propre à allumer bien des feux,
Moi, je la rêve dans Delacroix,
Portant le drape au combat
En Gavroche ou en Causette,
Qu’importe mais en tête.
Portant le drape au combat
En Gavroche ou en Causette,
Qu’importe mais en tête.
Ne convient pas que je raconte,
Les plus polissons des contes,
Que ce font ses admirateurs
Dans leurs plus sombres profondeurs.
Les plus polissons des contes,
Que ce font ses admirateurs
Dans leurs plus sombres profondeurs.
D'ailleurs les chrétiens les plus sages
La rêvent - pas avant le mariage,
A Riom, dans l’église St Amable
« Ste Marie, Rien de blâmable »,
La rêvent - pas avant le mariage,
A Riom, dans l’église St Amable
« Ste Marie, Rien de blâmable »,
En robe blanche et en dentelles,
Et souriante devant l’autel,
Si menue dans sa robe ajustée
Comme un Lys parfumé.
Et souriante devant l’autel,
Si menue dans sa robe ajustée
Comme un Lys parfumé.
Du sentiment d’admiration
Monte, monte la pression -
Cette lumière au milieu des cierges.
Eclate en mots « Oh, Sainte Vierge »
Monte, monte la pression -
Cette lumière au milieu des cierges.
Eclate en mots « Oh, Sainte Vierge »
Et Sainte Marie tape du pied
L’air légèrement courroucée
dit « Charlotte a bien des qualités,
Mais Sainte et Vierge, vraiment serait gâcher. »
L’air légèrement courroucée
dit « Charlotte a bien des qualités,
Mais Sainte et Vierge, vraiment serait gâcher. »
Pour mon amie Charlotte vivant pas loin d'un nid de "manif pour tous" avec qui j'échange des numéros de "Causette" - le dernier hors série notamment, à remettre à tous les hommes pour le plaisir de bien des femmes. Conclusion : J'aime bien la sainte vierge surtout dans les tableaux gothiques mais je préfère les femmes réelles. L'une vous console du tragique de la vie par un idéal inaccessible, les autres par son côté comique et vivant.
Inscription à :
Articles (Atom)