Résistance
Sur l’onde du malheur, n’être ni haut ni
bas
Mais la falaise blanche qui
brise son élan
Recouverte
d’ajoncs de bruyères et d’oyats
Où les enfants s’amusent mimant les goélands.
Tout bouge, la vie est mouvement
Mais seuls arbres et champs
Ondulent dans le vent.
La terre, elle s’érode imperceptiblement.
La terre s’envole, la falaise
se fait galet
Mais l’une a nourri
l’homme pendant bien des années
L’autre l’a préservé des flots, de leurs fureurs,
Soyons à leur exemple, remparts et
défenseurs,
Sensible aux
heures, aux saisons,
Aux années,
à l’histoire des nations,
Résistant à la pluie qui ravine leurs flancs
Comme à la mer qui hurle en écumant.
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
jeudi 21 juin 2012
dimanche 17 juin 2012
Prénom
Petit jeu avec le nom d'une femme remarquable.
Edith
T'attendant, je rêve et je médite
Sur les rimes que tu suscites
Sur quels chemins, sur quels sentiers
L'esprit, la plume vont s'engager
Suivant l'écho de ton prénom
Son tintement, sa pulsation.
Comme l'eau de la pluie crépite,
Coule, roule et se précipite,
Devient furieux flux du torrent
Puis s'apaise finalement
Entre les berges du ruisseau
Emportant dans ses filets d'eau
Et dans le lit de la rivière
Parmi la terre d'étranges pierres
Sur lesquelles la lumière s'agite
Glisse, papillonne et palpite.
Certains verbes incarnés, Edith
Ont l'éclat pur d'une pépite.
Edith
T'attendant, je rêve et je médite
Sur les rimes que tu suscites
Sur quels chemins, sur quels sentiers
L'esprit, la plume vont s'engager
Suivant l'écho de ton prénom
Son tintement, sa pulsation.
Comme l'eau de la pluie crépite,
Coule, roule et se précipite,
Devient furieux flux du torrent
Puis s'apaise finalement
Entre les berges du ruisseau
Emportant dans ses filets d'eau
Et dans le lit de la rivière
Parmi la terre d'étranges pierres
Sur lesquelles la lumière s'agite
Glisse, papillonne et palpite.
Certains verbes incarnés, Edith
Ont l'éclat pur d'une pépite.
mardi 12 juin 2012
Souverain bien
Le bonheur
Caresse donc encore mes yeux de ta beauté
Ton sourire pour mon cœur s’appelle sérénité,
Un bonheur frais et doux comme l’air d’une chanson
Aimée qui à la lumière sert de diapason
Je resterais des heures dans l’halo de tes yeux
Calme, émerveillé, serein et silencieux
Une ombre sur ta peau douce tracera un chemin
Et la soie de ta joue caressera ma main.
Elle se modèlera au rond de ton visage
Et je te berce ainsi mon enfant sage
Comme la brise un roseau sur le bord de la plage.
Ton corps détendu que ton souffle soulève
Voguera doucement sur l’océan du rêve.
Au réveil, un baiser lui servira de grève.
Caresse donc encore mes yeux de ta beauté
Ton sourire pour mon cœur s’appelle sérénité,
Un bonheur frais et doux comme l’air d’une chanson
Aimée qui à la lumière sert de diapason
Je resterais des heures dans l’halo de tes yeux
Calme, émerveillé, serein et silencieux
Une ombre sur ta peau douce tracera un chemin
Et la soie de ta joue caressera ma main.
Elle se modèlera au rond de ton visage
Et je te berce ainsi mon enfant sage
Comme la brise un roseau sur le bord de la plage.
Ton corps détendu que ton souffle soulève
Voguera doucement sur l’océan du rêve.
Au réveil, un baiser lui servira de grève.
vendredi 8 juin 2012
Souverain bien
Nos équilibres précaires
A qui donc tient notre bonheur ?
A un vent tiède chargé de fleurs
A la forme d'un nuage
Un clocher dans un paysage.
Une caresse dans ton cou
La courbe folle d'un cheveu roux
Une amie et son sourire
Un regard, un éclat de rire.
Le fou rire d'un enfant qui court
Le ciel quand se meurt le jour
Une mure au bord du chemin
Le goût du fruit dans un bon vin.
Le blanc manteau des jours d'hiver
Qui s'illumine sous un ciel clair
Et ma fragile liberté
De rechercher de la beauté.
A qui donc tient notre bonheur ?
A un vent tiède chargé de fleurs
A la forme d'un nuage
Un clocher dans un paysage.
Une caresse dans ton cou
La courbe folle d'un cheveu roux
Une amie et son sourire
Un regard, un éclat de rire.
Le fou rire d'un enfant qui court
Le ciel quand se meurt le jour
Une mure au bord du chemin
Le goût du fruit dans un bon vin.
Le blanc manteau des jours d'hiver
Qui s'illumine sous un ciel clair
Et ma fragile liberté
De rechercher de la beauté.
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