Résistance
Sur l’onde du malheur, n’être ni haut ni
bas
Mais la falaise blanche qui
brise son élan
Recouverte
d’ajoncs de bruyères et d’oyats
Où les enfants s’amusent mimant les goélands.
Tout bouge, la vie est mouvement
Mais seuls arbres et champs
Ondulent dans le vent.
La terre, elle s’érode imperceptiblement.
La terre s’envole, la falaise
se fait galet
Mais l’une a nourri
l’homme pendant bien des années
L’autre l’a préservé des flots, de leurs fureurs,
Soyons à leur exemple, remparts et
défenseurs,
Sensible aux
heures, aux saisons,
Aux années,
à l’histoire des nations,
Résistant à la pluie qui ravine leurs flancs
Comme à la mer qui hurle en écumant.
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