Les frissons
Dans le frais vent d’avril
Où les rosiers frissonnent
Les roses carillonnent
Leurs parfums si subtils,
J’entends leurs chants secrets
Leurs murmures à l’aurore,
Leurs robes d’ombre et d’or
Qui glissent vaporeuses sur le ciel ajouré.
Ô simples fleurs, Merveilles des merveilles,
Ce frisson délicat, cette brise délicieuse
Réchauffe si bien ma pauvre âme frileuse
Qu’elle en oublie déjà le chagrin de la veille.
Voilà le sortilège, voilà le contre sort
Contre ces jours si néfastes et anxieux
Cet air ténu, délicat et précieux
Qui éloigne un instant toute idée de la mort.
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
mardi 26 février 2013
dimanche 17 février 2013
Credo
Prière matinale
Une boucle de tes cheveux
A dessiné devant mes yeux
L'épure d'un arc roman
Sur notre morne plafond blanc.
Ce trait fin d'or rouge
M'a transporté, sans que je bouge
De notre si simple alcôve
A une non moins simple absidiole,
Où l'on vénère quelque sainte
Dans le coeur de son enceinte.
Je t'imagine sur le piédestal
Ô mon amour, ô ma vestale.
Et je goûte mieux mon bonheur
Dans ce rêve et sa fraîcheur,
Moi qui te serre dans mes bras
Au lieu de ne t"admirer que d'en bas.
Ma sainte, écoute donc ma prière
Bien que soient closes tes paupières,
Donne moi, comme je te donnerai chaque jour
Au moins un petit geste d'amour.
eLes arches d'une voûte roman
Sur le plafond
Une boucle de tes cheveux
A dessiné devant mes yeux
L'épure d'un arc roman
Sur notre morne plafond blanc.
Ce trait fin d'or rouge
M'a transporté, sans que je bouge
De notre si simple alcôve
A une non moins simple absidiole,
Où l'on vénère quelque sainte
Dans le coeur de son enceinte.
Je t'imagine sur le piédestal
Ô mon amour, ô ma vestale.
Et je goûte mieux mon bonheur
Dans ce rêve et sa fraîcheur,
Moi qui te serre dans mes bras
Au lieu de ne t"admirer que d'en bas.
Ma sainte, écoute donc ma prière
Bien que soient closes tes paupières,
Donne moi, comme je te donnerai chaque jour
Au moins un petit geste d'amour.
eLes arches d'une voûte roman
Sur le plafond
dimanche 10 février 2013
Plus ou moins
Ying et yang
Je suis rouages et manivelles,
Tu es liane aux fleurs si belles
Tu es liane aux fleurs si belles
Un mouvement qui se perpétue,
Toi le hasard et l’inattendu
Toi le hasard et l’inattendu
Ma vie est une simple apparence
Quand tu en es la pure essence
Quand tu en es la pure essence
Mon cœur est plein d’un creux qui me dévore,
Le tien est plein d’un plein et en déborde
Le tien est plein d’un plein et en déborde
Je suis la loi et son abjection
Toi le réel et l’exception
Toi le réel et l’exception
Je suis la foule mécontente
Tu es l’individu qui chante.
Tu es l’individu qui chante.
Moi, folie furieuse de la raison
Toi les racines de l’émotion.
Toi les racines de l’émotion.
Je suis la noirceur et la peur
Toi, la joie et sa chaleur.
Toi, la joie et sa chaleur.
Je suis l’œil du procureur
Toi, la musique et l’odeur.
Toi, la musique et l’odeur.
Tu me reproches mes violences,
Mes colères, mon intolérance.
Mes colères, mon intolérance.
Mais tu me tortures de tes printemps,
Sans eux, je serai enfin mort depuis longtemps.
Sans eux, je serai enfin mort depuis longtemps.
Inscription à :
Articles (Atom)