mardi 26 février 2013

Dites le avec des fleurs

Les frissons
 
Dans le frais vent d’avril
Où les rosiers frissonnent
Les roses carillonnent
Leurs parfums si subtils,

 
J’entends leurs chants secrets
Leurs murmures à l’aurore,
Leurs robes d’ombre et d’or
Qui glissent vaporeuses sur le ciel ajouré. 

 
Ô simples fleurs, Merveilles des merveilles,
Ce frisson délicat, cette brise délicieuse
Réchauffe si bien ma pauvre âme frileuse
Qu’elle en oublie déjà le chagrin de la veille.

 
Voilà le sortilège, voilà le contre sort
Contre ces jours si néfastes et anxieux
Cet air ténu, délicat et précieux
Qui éloigne un instant toute idée de la mort.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire