La couleur de tes yeux noirs
Rappelle celle du manteau du soir
A la doublure rouge sang,
Entre le mat et le brillant.
Comme une étoile solitaire
Une épingle de lumière
Plantée dans ce profond velours
Qui drape la fin du jour
Dans le sourire et le silence
Sereinement, sans impatience,
Je contemple dans cette nuit
Ta beauté qui tremble et luit
Et s’estompe en ton absence
Qu’importe, car j’ai la science
Simplement en fermant les paupières
De me rappeler ta lumière.
D’un rien, revenir à la brune
Rêver sous ce ciel sans lune
A ce contraste si troublant
Entre le mat et le brillant.
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
mardi 30 juillet 2013
samedi 20 juillet 2013
Spectacle chez la fleuriste
C'est beau un homme avec un bouquet
De roses ou bien de pensées
Armé d'une épée de fleurs
Partant à l'assaut d'un cœur.
Jeune le pas conquérant
Ou bien vieux plus hésitant,
Et changeant de point de vue
En tournant le coin de la rue.
"Et si elle allait dire non."
"Qu'ai-je à perdre de toute façon."
Voilà qu'il danse avec son fushia
Moitié tango, moitié salsa
Il chaloupe d'hésitation
Repart avec résolution
Seul dans son monde intérieur
Mi à sa joie, mi sa peur.
Sauf celui aux chrysanthèmes
Et qui sanglote un "je t'aime"
Errant, arrosant de ses pleurs
Les belles étoiles de ses fleurs.
De roses ou bien de pensées
Armé d'une épée de fleurs
Partant à l'assaut d'un cœur.
Jeune le pas conquérant
Ou bien vieux plus hésitant,
Et changeant de point de vue
En tournant le coin de la rue.
"Et si elle allait dire non."
"Qu'ai-je à perdre de toute façon."
Voilà qu'il danse avec son fushia
Moitié tango, moitié salsa
Il chaloupe d'hésitation
Repart avec résolution
Seul dans son monde intérieur
Mi à sa joie, mi sa peur.
Sauf celui aux chrysanthèmes
Et qui sanglote un "je t'aime"
Errant, arrosant de ses pleurs
Les belles étoiles de ses fleurs.
samedi 13 juillet 2013
Mauvaise humeur
Rester seul, en mauvaise compagnie
Dans le silence, cette présence amie
A ruminer des pensées ténébreuses
Seul moyen d’avoir une heure heureuse.
Pas un mot, pas une parole
Seuls ceux que j’écris et j’immole
Sur cette page de suaire blanc
Où l’encre coagule, si lentement.
Je suis l’enfant sombre de l’ennui
Torturant les insectes et les lettres à l’envie
L’A noir des mouches vrombissantes
Encastré, écrasé en mes rimes étouffantes.
Quand j’aurai malfaisant assouvi ma passion
Je reprendrai sournois le masque de la raison
Et l’estomac léger, et le sourire aux lèvres,
J’errerai, jusqu’au prochain accès de fièvre.
lundi 8 juillet 2013
Froide journée
Dans ce froid matin d'Avril
Une mère et sa petite fille
"Voulez-vous de beaux paniers ?
Ou une fleur en osier ?".
Oh, non, pas d'objet inutile,
Je remercie, je souris, et je file...
... Cette gamine et ses paniers
... les miens face à la cheminée...
Tss, j'aurais dû prendre un sourire
Soyons fou, un éclat de rire,
"Madame, mademoiselle, donnez-moi des sourires chauds
Pour une poignée d'euros"
Soulager ma bourse lourde
D' un petit geste en velours
Mettre dans les leurs, dans mon coeur
Un brin de lumière, de chaleur.
Dans ce dimanche de crise
Étouffant de brumes grises
Les yeux fixés sur ma raison
J'ai glissé sur les maisons,
Comme un spectre, comme une ombre
Bien plus amer et plus sombre
Me promettant la prochaine fois
De me pousser à la joie...
Dans ce froid matin d'Avril
Une mère et sa petite fille
"Voulez-vous de beaux paniers ?
Ou une fleur en osier ?".
Oh, non, pas d'objet inutile,
Je remercie, je souris, et je file...
... Cette gamine et ses paniers
... les miens face à la cheminée...
Tss, j'aurais dû prendre un sourire
Soyons fou, un éclat de rire,
"Madame, mademoiselle, donnez-moi des sourires chauds
Pour une poignée d'euros"
Soulager ma bourse lourde
D' un petit geste en velours
Mettre dans les leurs, dans mon coeur
Un brin de lumière, de chaleur.
Dans ce dimanche de crise
Étouffant de brumes grises
Les yeux fixés sur ma raison
J'ai glissé sur les maisons,
Comme un spectre, comme une ombre
Bien plus amer et plus sombre
Me promettant la prochaine fois
De me pousser à la joie...
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