Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
samedi 13 juillet 2013
Mauvaise humeur
Rester seul, en mauvaise compagnie
Dans le silence, cette présence amie
A ruminer des pensées ténébreuses
Seul moyen d’avoir une heure heureuse.
Pas un mot, pas une parole
Seuls ceux que j’écris et j’immole
Sur cette page de suaire blanc
Où l’encre coagule, si lentement.
Je suis l’enfant sombre de l’ennui
Torturant les insectes et les lettres à l’envie
L’A noir des mouches vrombissantes
Encastré, écrasé en mes rimes étouffantes.
Quand j’aurai malfaisant assouvi ma passion
Je reprendrai sournois le masque de la raison
Et l’estomac léger, et le sourire aux lèvres,
J’errerai, jusqu’au prochain accès de fièvre.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire