Elle est timide devant le soleil
Sa peau prend des tons vermeils
Puis se brunit en touches délicates
La maquillant comme une chatte,
Prête à bondir dessus sa proie
A s’amuser de son effroi,
Elle devient aussi coquillage,
Porcelaine au fin camouflage
Entre le rose et le marron,
Le sable fait son apparition,
Et ses yeux du plus bel azur
Prennent la teinte de l’onde pure
Sur sa peau comme une plage
Je me perds dans son paysage
Et mon amour comme la marée
La parcourt sans s’en lasser.
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
lundi 26 août 2013
samedi 10 août 2013
La vie trop lâche
Ton image peu à peu s'efface
Dans mon cœur de plus en plus d'espace
Je me perds, errant dans ce lieu vide
Où je fus de ta chaude lumière avide.
Froide, elle glisse aujourd'hui sur les murs nus
Tombant des baies rigides aux structures d'alu
Je m'ennuie et m'étiole dans ce jour de clinique
La raison libérée toujours plus apathique.
Rends moi donc mes chaînes que je m'espère libre
L'énergie flamboyante de mon cœur en délire
La beauté de ton nom à répéter sans cesse
Tes sourires, tes regards qui me mettaient en liesse
Tes refus, ton mépris qui m'a tant déprimé
Je soupire maintenant de plus te pleurer.
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