mercredi 12 février 2014

Transmission



Jamais, jamais tu ne fus à moi,
Ni ta main, ni ton regard, ni ton bras

Ni un instant abandonnée
Sous mon regard enamouré.


Combien de fois ai-je écrit ton nom ?
Prononcé comme une oraison
Une prière dans un soupir
A la musique du plaisir.


Dans ma solitude de faïence
Caché par ton indifférence
Ton oubli et la distance.

Mais je souris de mon inexistence.

Il est la couleur de tes yeux
Tes gestes discrets et gracieux

Ton esprit et ta joie de vivre
Tout se cachait dans ton sourire

Et ce Sourire est mon héritage
D'avoir croiser tes rivages,

Ce Sourire que je t'ai volé
Est ce pourquoi je t'ai aimée.


Toujours je bénirai ton nom
De m'avoir fait un tel don
Et pour cela je bénirai toujours
L'immense vertu  de l'amour.

 

mercredi 5 février 2014

Tête à tête



 Je vous veux pour moi tout seul
Vos sourires et vos clins d’œil,
Votre humour, vos remarques taquines
Votre beauté que je lutine.

Car mon plaisir est dans mon regard
Qu’il soit dessus ou dessous le fard
Qu’il se perde dans vos boucles rousses
Ou sur le rose de votre bouche.

Car mes yeux sont bien plus câlins
Que ne seront jamais mes mains
Ils glissent le long de vos joues
S’attardent parfois sur votre cou,

Ils sont infiniment patients
Toujours tendres, jamais pressants.
Et pour renforcer votre lumière
Ils ont de précieux auxiliaires :

Mes mots comme des foulards de soie
Dansent, s’envolent de vous à toi,
Ces mots m’ont tant de saveurs
Quand ils vous donnent quelques rougeurs.

J’aime vous aimer ainsi à distance
Dans cette soi-disant innocence,
Ne savourer de vous que ce plaisir
De demeurer dans le désir. 

Voilà, c’est pourquoi je m’entête
De vous vouloir en tête à tête,
Superbe, souriante et mutine,
Irrémédiablement coquine.