A Ecully, le bus 4 chante
Bondé de beautés qui s’ignorent
A la peau fauve, aux cheveux d’or
Une complainte d’amours absentes
Sans se voir, sans se regarder
Sans se sentir, sans s’écouter
Regards perdus, sourires gommés
Ils se serrent sans se toucher.
En étant las, sans être là
Tandis que chante le car
Son chant de baleine urbaine
Et souffle ces Jonas, à perdre haleine.
Blanche écume qui se disperse
Et c’est ainsi que le chant cesse
Et le soulagement des roulements
Eteint de la bête les gémissements.
Bondé de beautés qui s’ignorent
A la peau fauve, aux cheveux d’or
Une complainte d’amours absentes
Sans se voir, sans se regarder
Sans se sentir, sans s’écouter
Regards perdus, sourires gommés
Ils se serrent sans se toucher.
En étant las, sans être là
Tandis que chante le car
Son chant de baleine urbaine
Et souffle ces Jonas, à perdre haleine.
Blanche écume qui se disperse
Et c’est ainsi que le chant cesse
Et le soulagement des roulements
Eteint de la bête les gémissements.
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