O merveilles des merveilles,
Vous êtes plus belles que mes rêves
Qui n'ont pas tous ces détails
Pour qui je pleure, pour qui je défaille,
Dans mes rêves les femmes passent
Comme si elles étaient devant leur glace,
Froides et presque parfaites,
Sublimes dans leurs toilettes.
Mais vous, vous me dîtes "bonjour"
C'est bien le plus beau de vos atours,
La vie pétillant dans vos yeux
Est le joyaux le plus radieux.
Et je me perds en contemplation
Dans les boucles de vos cheveux longs
Ces escarboucles, ces entrelacs,
Que mes rêves ne précisent pas.
Et vos tâches de rousseurs
Qui rehaussent la pâleur
De votre peau si belle, si fine, si...
Que je me perds en rêverie...
Vos mains, la finesse de vos pieds,
Vos jambes de soie gainée
Ou pas, car je vous aime en jeans
En rondeurs ou androgyne.
J'aime quand vous parlez de vos enfants
De vos amours, de vos amants,
De la vie, de ses difficultés,
Le courage...n'est pas la moindre de vos beautés.
Ô dieux, que je vous aime,
En vrai, en vers et en poème
Sans vous la vie serait sans apprêt
Permettez moi de vous en remercier.
Dans ces temps sombres, la beauté est un excellent remède et celle des femmes qui sont très laregement absentes du rang des assassins aussi. Je suis sûr qu'elles me pardonneront d'en user ainsi avec elles. Tiens, le pardon, j'aurai pu faire un quatrain la dessus aussi...
Vous qui m'avez tant pardonné
Mes mauvais vers, mes mauvais couplets
Vous me pardonnerez aussi celui-ci,
Mes merveilles, mes chères amies.
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
lundi 19 janvier 2015
vendredi 16 janvier 2015
Loi du talion
Appliquons la parole sainte de dieu
Puisque ceux qui; hélas, ont vécu par le glaive
Puisque ceux qui; hélas, ont vécu par le glaive
Ont péri par le glaive
Appliquons aux survivants la sainte
raison :
Oeil pour oeil, dent pour dent
mercredi 14 janvier 2015
11.01.2015 - Je lis ton nom
Sur les trottoirs des rues parisiennes
Je lis ton nom,
Sur les revers des vestes des manifestants
Je lis ton nom,
Dans le dos des gardiens de la paix
Je lis ton nom,
Sur les premières pages des
journaux
Je lis ton nom,
Dans les regards tristes et
affligés
Je lis ton nom,
Dans leur diginté et leur silence
Je lis ton nom,
Aux fenêtres anonymes
Je lis ton nom,
Dans les bibliothèques, sur tous les
présentoirs
Je lis ton nom,
Sur les acteurs saluant leurs
public,
Je lis ton nom,
Liberté
jeudi 8 janvier 2015
Larmes au rire pour Charlie
Des caricatures d’hommes
Sans noms et sans visages,
Sans courage, sans intelligence,
Sans humour, sans vie,
En uniforme,
De cette forme unique
Tel un cristal, qui semble vivant
Mais ne l’est pas,
Des caricatures ont tué
Des hommes, des caricaturistes,
Des créateurs, qui vivaient,
Qui vivaient si fortement
Si intensément,
Que leurs vies résonnaient chez des milliers d’autres,
Qui riaient si bien,
Que leurs rires résonnaient chez des milliers d’autres,
Qui pensaient si fortement
Que leurs intelligences résonnaient chez des milliers d’autres,
Et ils en avaient un nom et un visage pour tous,
Ils vivaient, riaient, pensaient si bellement
Qu’ils auront encore un nom et un visage demain
Que leur courage a résonné déjà chez des milliers d’autres.
Sans noms et sans visages,
Sans courage, sans intelligence,
Sans humour, sans vie,
En uniforme,
De cette forme unique
Tel un cristal, qui semble vivant
Mais ne l’est pas,
Des caricatures ont tué
Des hommes, des caricaturistes,
Des créateurs, qui vivaient,
Qui vivaient si fortement
Si intensément,
Que leurs vies résonnaient chez des milliers d’autres,
Qui riaient si bien,
Que leurs rires résonnaient chez des milliers d’autres,
Qui pensaient si fortement
Que leurs intelligences résonnaient chez des milliers d’autres,
Et ils en avaient un nom et un visage pour tous,
Ils vivaient, riaient, pensaient si bellement
Qu’ils auront encore un nom et un visage demain
Que leur courage a résonné déjà chez des milliers d’autres.
Qu’avaient-ils dit ?
Rien de plus que ce que les tous les hommes disent des autres,
N’avez-vous pas entendu le rire des luthériens sur les catholiques,
Des catholiques sur les musulmans, des musulmans sur les Juifs,
Des juifs sur les autres et parfois sur eux-mêmes. De tous sur tous.
Simplement eux qui étaient tous d’origines différentes,
Catholique, juive, musulmane, protestante,
Pour vivre ensemble, pour nous aider à vivre ensemble
Ils partageaient leurs rires et se l’appliquaient.
Au milieu de tous ceux qui prétendent détenir la vérité,
Ils se contentaient d’énoncer une évidence,
Nous sommes tous risibles, si petits, si frêles, si stupides, si ignorants, si fragiles
Si ridicules.
Que raisonnablement, il n’y a qu’à rire de nous.
Et Dieu que j’ai eu ri parfois aux larmes, grâce à
eux. Rien de plus que ce que les tous les hommes disent des autres,
N’avez-vous pas entendu le rire des luthériens sur les catholiques,
Des catholiques sur les musulmans, des musulmans sur les Juifs,
Des juifs sur les autres et parfois sur eux-mêmes. De tous sur tous.
Simplement eux qui étaient tous d’origines différentes,
Catholique, juive, musulmane, protestante,
Pour vivre ensemble, pour nous aider à vivre ensemble
Ils partageaient leurs rires et se l’appliquaient.
Au milieu de tous ceux qui prétendent détenir la vérité,
Ils se contentaient d’énoncer une évidence,
Nous sommes tous risibles, si petits, si frêles, si stupides, si ignorants, si fragiles
Si ridicules.
Que raisonnablement, il n’y a qu’à rire de nous.
Hier encore, en relisant leurs dessins, au milieu de mes larmes
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