Des caricatures d’hommes
Sans noms et sans visages,
Sans courage, sans intelligence,
Sans humour, sans vie,
En uniforme,
De cette forme unique
Tel un cristal, qui semble vivant
Mais ne l’est pas,
Des caricatures ont tué
Des hommes, des caricaturistes,
Des créateurs, qui vivaient,
Qui vivaient si fortement
Si intensément,
Que leurs vies résonnaient chez des milliers d’autres,
Qui riaient si bien,
Que leurs rires résonnaient chez des milliers d’autres,
Qui pensaient si fortement
Que leurs intelligences résonnaient chez des milliers d’autres,
Et ils en avaient un nom et un visage pour tous,
Ils vivaient, riaient, pensaient si bellement
Qu’ils auront encore un nom et un visage demain
Que leur courage a résonné déjà chez des milliers d’autres.
Sans noms et sans visages,
Sans courage, sans intelligence,
Sans humour, sans vie,
En uniforme,
De cette forme unique
Tel un cristal, qui semble vivant
Mais ne l’est pas,
Des caricatures ont tué
Des hommes, des caricaturistes,
Des créateurs, qui vivaient,
Qui vivaient si fortement
Si intensément,
Que leurs vies résonnaient chez des milliers d’autres,
Qui riaient si bien,
Que leurs rires résonnaient chez des milliers d’autres,
Qui pensaient si fortement
Que leurs intelligences résonnaient chez des milliers d’autres,
Et ils en avaient un nom et un visage pour tous,
Ils vivaient, riaient, pensaient si bellement
Qu’ils auront encore un nom et un visage demain
Que leur courage a résonné déjà chez des milliers d’autres.
Qu’avaient-ils dit ?
Rien de plus que ce que les tous les hommes disent des autres,
N’avez-vous pas entendu le rire des luthériens sur les catholiques,
Des catholiques sur les musulmans, des musulmans sur les Juifs,
Des juifs sur les autres et parfois sur eux-mêmes. De tous sur tous.
Simplement eux qui étaient tous d’origines différentes,
Catholique, juive, musulmane, protestante,
Pour vivre ensemble, pour nous aider à vivre ensemble
Ils partageaient leurs rires et se l’appliquaient.
Au milieu de tous ceux qui prétendent détenir la vérité,
Ils se contentaient d’énoncer une évidence,
Nous sommes tous risibles, si petits, si frêles, si stupides, si ignorants, si fragiles
Si ridicules.
Que raisonnablement, il n’y a qu’à rire de nous.
Et Dieu que j’ai eu ri parfois aux larmes, grâce à
eux. Rien de plus que ce que les tous les hommes disent des autres,
N’avez-vous pas entendu le rire des luthériens sur les catholiques,
Des catholiques sur les musulmans, des musulmans sur les Juifs,
Des juifs sur les autres et parfois sur eux-mêmes. De tous sur tous.
Simplement eux qui étaient tous d’origines différentes,
Catholique, juive, musulmane, protestante,
Pour vivre ensemble, pour nous aider à vivre ensemble
Ils partageaient leurs rires et se l’appliquaient.
Au milieu de tous ceux qui prétendent détenir la vérité,
Ils se contentaient d’énoncer une évidence,
Nous sommes tous risibles, si petits, si frêles, si stupides, si ignorants, si fragiles
Si ridicules.
Que raisonnablement, il n’y a qu’à rire de nous.
Hier encore, en relisant leurs dessins, au milieu de mes larmes
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