Tout s’efface hors ton nom
Dans ma mémoire, dans l’administration.
Restent ces lettres que j’écris
Comme le sésame d’un temps béni.
Dans ma mémoire, dans l’administration.
Restent ces lettres que j’écris
Comme le sésame d’un temps béni.
Tous les jours sans y songer
Comme une caresse à mes pensées,
Les lettres de ton nom se dessinent
Telles une berceuse ou une comptine,
Dont je fredonne les couplets,
Machinalement, sans y penser.
Etrange souvenir qu’il me reste
Mi graffiti, mi palimpseste,
Comme une caresse à mes pensées,
Les lettres de ton nom se dessinent
Telles une berceuse ou une comptine,
Dont je fredonne les couplets,
Machinalement, sans y penser.
Etrange souvenir qu’il me reste
Mi graffiti, mi palimpseste,
Etrange extrait de mon passé
Ce doux nom que tu m’as falsifié,
D’un maquillage, d’un petit mensonge
M’est un passeport pour mes songes.
Ce doux nom que tu m’as falsifié,
D’un maquillage, d’un petit mensonge
M’est un passeport pour mes songes.
D’une lumière, d’une douceur
Où tu ne fais nulle apparition
Car tout s’efface, hormis nos noms.