mercredi 11 mars 2015

Sagesse instantanée


Ce serait peut-être l’heure de mourir
Cette heure où rien ne me fait frémir,
Ni le mouvement des feuilles au vent,
Ni la beauté des femmes en passant.

Ce serait peut-être l’heure de passer
Cette heure où le présent est le passé,
Où rien ne rejette la minute présente
Où rien n’aspire les heures suivantes.

Ce calme, cette indifférence
Ni envie, ni désir, ni espérance
Rien ne trouble mon ataraxie
Pour cinq minutes de répit.


A mettre en parallèle avec le poème patience, un même début, oublié, fini deux fois avec deux tonalités différentes soulignant la versalité du poète à défauts de la qualité de ses vers.  

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