mardi 25 août 2015

Une place à Lyon


Je fume la fumée qu’elle rejette
La jeune femme qui fait la tête
Elle me drogue, et elle m’enivre
De son haleine  de tabac gris.

Pas un sourire sans retenue
Aucune pensée Ingénue
Et sa révolte de 20 ans
Maudit et conspue les gens.

Fume donc à mon vent
Ce parfum d’un autre temps
Qu’importe ton infirme révolte
Nous n’en n’aurons nulle récolte

Souris plutôt, ô jeune fille
Que ta beauté aussi nous enivre
Le simple bonheur d’être sur terre
Est bien plus révolutionnaire.

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