La porte du jardin
Dans son cadre disjoint
Envahie par le lierre et la vigne
Se tait, se cache, mais se devine.
Il faut en pousser la porte
Et bien qu'un grincement en sorte
Entrer là à pas feutrés
Entre les roses et les pommiers.
L'herbe dans les allées
Fraiche et humide sous les pieds
S'affole, s'amine et se sauve
Comme à l'arrivée d'un fauve.
Le regard suit la vie fuyante,
Des fleurs aux feuilles, des feuilles aux plantes
Nous amène sans le deviner
A nous perdre dans les bosquets.
Le vantail est entrouvert
Sur le beau jardin désert,
De notre visite passée
Ne reste qu'une touffe d'herbe froissée.
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