L'étoile du matin ne
passe plus à l'horizon
Ainsi s'en va le temps, ainsi va la saison
Le soleil est maussade si bas, si froid
Qu'à peine se hisse-t-il, par-dessus le toit.
Ainsi s'en va le temps, ainsi va la saison
Le soleil est maussade si bas, si froid
Qu'à peine se hisse-t-il, par-dessus le toit.
Le jardin reste à
l'ombre, l'herbe est blanche.
Les ombelles grises et sèches, plus ne se balancent.
Des squelettes de rosiers exhibent leurs épines,
Des fantômes de grappes pendent à la glycine.
Les ombelles grises et sèches, plus ne se balancent.
Des squelettes de rosiers exhibent leurs épines,
Des fantômes de grappes pendent à la glycine.
Mon regard s'égare
d'une feuille à l'autre
Mon esprit hagard, sur les feuilles mortes,
S'envole, s'entasse, fuit et se transporte
Mon esprit hagard, sur les feuilles mortes,
S'envole, s'entasse, fuit et se transporte
En un lieu, un
temps, un souvenir, qu'importe,
Ton sourire, tes yeux à la porte de ma maison,
Et je vois l'étoile du matin luire sur l'horizon.
Ton sourire, tes yeux à la porte de ma maison,
Et je vois l'étoile du matin luire sur l'horizon.
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