Tu as les yeux vifs de la liberté
Elle a les yeux vifs de la liberté
Des yeux brûlants et froids
De ceux qui dardent leur volonté
De ceux qui ne renoncent pas
L'amour est chair et la chair est parole
Dans son lit chamboulé d'embuscade et d'audace
Et sans meurtrir la fleur, bousculer la corolle
L'amant doit chaque jour reconquérir sa place
Elle garde les enfants dessus la barricade
De son rire, d'un regard ou de son bras léger
Le drapeau frémissant claque dans les fumées
Troublée, elle se retourne dedans la cavalcade
Que deux pas en arrière se tiennent ses amants
Ignorant qu'idéale, sa place est, d'être toujours devant.
Ce poème m'a été inspiré par Martine M - qui souhaitait être citée comme telle - dont la conversation libre, joyeuse, incisive a également inspiré les poèmes surtitrés - aMOUR. Les muses se suivent mais ne se ressemblent pas.
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