Un peu plus tôt, un peu plus tard,
Qu'importe l'heure du départ,
Qu'importe quand la branche se brise
Sous l'ouragan ou sous la brise.
Qu'importe les flots qui la roule,
A quelle profondeur elle coule,
Qu'elle sédimente, se décompose,
Papier pour poésie, pour prose.
Qu'importe car tout finit bien par passer,
Pierres, étoiles, ces brèves marques du passé,
Et quand le temps aura tout fondu
Le temps lui-même ne sera plus.
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