Crépuscule
Chaque vers est une épitaphe
Chaque poème, un cénotaphe
De mon amour, triste fantôme
A l’air morne et monotone.
Comme un enfant dessus la grève
Dresse des tours qui se désagrègent
Je donne au vent mes pauvres rimes
Qui sombrent aussitôt dans l’abîme.
Ah mon pauvre et chaud souvenir
Tu as bien cessé de m’éblouir
Et sous ton soleil couchant
L’ombre s’étire infiniment.
La nuit m’invite déjà au silence
Des mots ,que s’achève la danse
Mais ne sachant vraiment rien faire d’autre
Je pleure sans fin mes amours mortes.
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