Houria
Elle est passée comme le vent
Et je ne l’ai vue qu’un instant,
Son sourire comme une caresse
Sur le velours de ma joue
Son regard aigu qui s’adresse
A mes iris tendres et doux,
Et j’ai gardé dans ma mémoire
La lumière fraîche de son regard
Afin d’égailler ma journée
D’une belle lueur d’été.
Elle fut comme l’éclaircie
Dans cette terne après-midi,
Elle m’avoua un jour en peine
Et ceci presque en s’excusant
Qu’elle portait le nom des sirènes
Qui vous grisent de leurs chants.
Peut-être ai-je souri à l’entendre
Comment mortel peut prétendre
Avoir pour fille une divinité ?
Quelle folie, quelle vanité !
Mais à voir comment je fus joyeux
Du chant envoûtant de ses yeux
Force m’est de constater
Elle disait bien la vérité !
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
jeudi 30 mai 2013
jeudi 23 mai 2013
Le don de parole
Un poème est un cadeau toujours offert
Plus que des mots, un ami imaginaire,
Un esprit vivant et vent toujours mouvant
Souriant en sourlignant le bonheur d'être vivant.
Entends ses pieds, derrière ton dos
Tu te retournes et fufff s'en meurt l'écho
Reste de lui, évanoui, la beauté du crépuscule
Tu te retournes, les yeux au ciel, pour voir la lune.
Son corps est loin
Mais pas sa main
Que tu sens là
Et sa joue frôle
Ton épaule
A chaque pas. C'est un muet chantant toujours
Un absent pourtant présent chaque heure du jour...
Un poème est un cadeau toujours offert
Plus que des mots, un ami imaginaire,
Un esprit vivant et vent toujours mouvant
Souriant en sourlignant le bonheur d'être vivant.
Entends ses pieds, derrière ton dos
Tu te retournes et fufff s'en meurt l'écho
Reste de lui, évanoui, la beauté du crépuscule
Tu te retournes, les yeux au ciel, pour voir la lune.
Son corps est loin
Mais pas sa main
Que tu sens là
Et sa joue frôle
Ton épaule
A chaque pas. C'est un muet chantant toujours
Un absent pourtant présent chaque heure du jour...
jeudi 16 mai 2013
Regards perdus
Ses yeux bleus ont l’ombre du départ
Ce goût morne des rues sombres près des gares
Elle fixe le plafond où son esprit se noie,
Aucun sourire à ses lèvres ne se déploie.
La mort repose dans sa bouche
Envahit sa vie et jusque dans sa couche
Ses nuits sont peuplées de morts vivants
Pleurant leurs fins précoces et leurs enfants
Ils l'entraînent par leurs plaintes sans cesse répétées
Vers le quai d’où les rails se ruent sur le ballast gris
Des câbles, son regard, le vent, tout vers le nord s’enfuit
Envahit sa vie et jusque dans sa couche
Ses nuits sont peuplées de morts vivants
Pleurant leurs fins précoces et leurs enfants
Ils l'entraînent par leurs plaintes sans cesse répétées
Vers le quai d’où les rails se ruent sur le ballast gris
Des câbles, son regard, le vent, tout vers le nord s’enfuit
Ils la tirent malgré elle, dans leurs cris entêtées
Ses yeux ont déjà là, dans ce trouble horizon
Où se brise sa vie et se meurt sa raison.
Ses yeux ont déjà là, dans ce trouble horizon
Où se brise sa vie et se meurt sa raison.
jeudi 2 mai 2013
Un bijou
L'art de porter la croix
Ô jolie perle sans prix Mais par bonheur pas sans esprit Un bijou de rien du tout M'enflamme, me met à bout. Porté aussi innocemment A un endroit aussi troublant Ou nichent deux si belles colombes Je n'en peux plus, je succombe. Et bien qu'elle vous pare, vous C'est ma croix, je vous l'avoue Depuis que je vous ai vue si belle Je ne respire plus, je chancelle Et me perd dans mes pensées Dans le rêve d'un baiser D'une douceur de saint esprit Pour me trouver au paradis. |
Inscription à :
Articles (Atom)