Ses yeux bleus ont l’ombre du départ
Ce goût morne des rues sombres près des gares
Elle fixe le plafond où son esprit se noie,
Aucun sourire à ses lèvres ne se déploie.
La mort repose dans sa bouche
Envahit sa vie et jusque dans sa couche
Ses nuits sont peuplées de morts vivants
Pleurant leurs fins précoces et leurs enfants
Ils l'entraînent par leurs plaintes sans cesse répétées
Vers le quai d’où les rails se ruent sur le ballast gris
Des câbles, son regard, le vent, tout vers le nord s’enfuit
Envahit sa vie et jusque dans sa couche
Ses nuits sont peuplées de morts vivants
Pleurant leurs fins précoces et leurs enfants
Ils l'entraînent par leurs plaintes sans cesse répétées
Vers le quai d’où les rails se ruent sur le ballast gris
Des câbles, son regard, le vent, tout vers le nord s’enfuit
Ils la tirent malgré elle, dans leurs cris entêtées
Ses yeux ont déjà là, dans ce trouble horizon
Où se brise sa vie et se meurt sa raison.
Ses yeux ont déjà là, dans ce trouble horizon
Où se brise sa vie et se meurt sa raison.
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