jeudi 30 mai 2013

Sourate du paradis

Houria 

Elle est passée comme le vent 
Et je ne l’ai vue qu’un instant, 
Son sourire comme une caresse 
Sur le velours de ma joue 
Son regard aigu qui s’adresse 
A mes iris tendres et doux, 
Et j’ai gardé dans ma mémoire 
La lumière fraîche de son regard 
Afin d’égailler ma journée 
D’une belle lueur d’été. 
Elle fut comme l’éclaircie 
Dans cette terne après-midi, 

Elle m’avoua un jour en peine 
Et ceci presque en s’excusant 
Qu’elle portait le nom des sirènes 
Qui vous grisent de leurs chants. 
Peut-être ai-je souri à l’entendre 
Comment mortel peut prétendre 
Avoir pour fille une divinité ? 
Quelle folie, quelle vanité ! 
Mais à voir comment je fus joyeux 
Du chant envoûtant de ses yeux 
Force m’est de constater 
Elle disait bien la vérité ! 

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