Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
jeudi 13 juin 2013
L’espoir et le plaisir
Le délice de l’attente
La félicité de te voir
Je ne sais qui me contente
Du plaisir ou de l’espoir.
Imaginer ton sourire
Et la flamme dans tes yeux
Comme un peintre qu’inspire
Un sentiment amoureux
Et de son pinceaux s’attarde
Sur tes lèvres, tes paupières
Qui d’un rose léger, te farde
Se donne lui-même la fièvre.
Comme lui, délicieusement j’angoisse,
Saurais – je donc de mon trait
Seulement trouver la trace
Mieux, reproduire ta beauté.
Cette entêtante question
Se dénouera d’elle-même
Avec ton apparition
Et la fin de ce poème.
Où cette vie qui t’anime
Cette chaleur et ce feu
Arrêteront ma mine
et mes mots, ces orgueilleux.
Et le plaisir vainc toujours l’espoir
Sans effort et sans merci
Le plaisir, celui de te voir,
Celui de te rêver aussi.
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