Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
jeudi 6 juin 2013
Double je
Certes je jouerai un jour avec toi,
Mais seulement quand il me plaira.
Pas à ton heure mais à la mienne
J'attendrai que le désir me vienne.
Je veux que tu sois ma chose
Et t'effeuiller comme une rose.
Que tu sois à peine consentante
Mais t'abandonner pantelante.
Que ton esprit me soit soumis
Et ce faisant toujours surpris
Que ta chair plus forte que toi
Bouscule et bascule ton émoi.
Te frustrer de mes refus
Te prendre quand tu ne m'attends plus
Que tu sois ma marionnette
En te menant à ma baguette.
Et toi, tu n'auras qu'à jouer
Être ce miroir inversé
Posée dos à mes intentions
Pour jouer de mes émotions.
Moitié visible, moitié voilée
Dans la toile de ta volonté
Jouant de fils si fin
Pour faire de moi ton pantin
Afin de me faire dire ces mots tendres
Princesse que tu veux entendre
Mais que je ne veux prononcer
Que l'esprit libre et le cœur prisonnier.
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