J'aimais mieux quand je t'aimais
Quand tous les jour je te parlais
A chaque heure de solitude,
Je me ruais dans mon habitude
De te parler sans retenu
De mon amour, de mes points de vue
Et comme séquelles de cette époque
Je garde un étrange tic, un toc.
Je n'entre plus dans une douche
Sans avoir ton nom à la bouche,
Je ne lève plus les yeux au ciel,
Sans t'y voir, ma jouvencelle.
Mais seuls ces mirages perdurent.
Mon amour est mort et c'est dur,
Et si je soliloque encore
C'est que je ressasse à tort,
De mesquins problèmes hideux,
D'argent ou de contentieux,
Ce n'est plus ton beau sourire
Dont je rêve et qui m'inspire,
Même si j'en garde des cicatrices
Je regrette ma muse inspiratrice
Ta froideur et ton indifférence,
Qui me hissaient hors de mon existence,
L'amour a un parfum d'enfance
Une odeur forte, suave et dense,
Dont chaque souvenir involontaire
Prend un arrière goût amer.
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
mercredi 23 octobre 2013
mardi 15 octobre 2013
Plainte
De quoi te plains-tu ?
Es-tu pauvre et dévêtu ?
Es-tu plus nu encore que ça ?
Sans amour autour de toi ?
De quoi te plains-tu ?
Es-tu dans le froid et nu ?
Affamé et transi ?
Innocent et pourtant haï ?
Dis vraiment pourquoi te plaindre ainsi ?
Es tu Juif au milieu des nazis ?
Arménien dans le désert d'Anatolie ?
Cambodgien, Syrien ou un Tutsi ?
Non, Alors de quoi te plains tu ?
Avec ton air d'enfant têtu ?
A quoi donc te sert ta rage ?
A l'entretenir ? Tu la partages ?
Mieux te vaudrait être silencieux
T'abîmer dans la splendeur des cieux.
Oui, souris, et regarde au ciel
Glisser légère la tourterelle.
Es-tu pauvre et dévêtu ?
Es-tu plus nu encore que ça ?
Sans amour autour de toi ?
De quoi te plains-tu ?
Es-tu dans le froid et nu ?
Affamé et transi ?
Innocent et pourtant haï ?
Dis vraiment pourquoi te plaindre ainsi ?
Es tu Juif au milieu des nazis ?
Arménien dans le désert d'Anatolie ?
Cambodgien, Syrien ou un Tutsi ?
Non, Alors de quoi te plains tu ?
Avec ton air d'enfant têtu ?
A quoi donc te sert ta rage ?
A l'entretenir ? Tu la partages ?
Mieux te vaudrait être silencieux
T'abîmer dans la splendeur des cieux.
Oui, souris, et regarde au ciel
Glisser légère la tourterelle.
dimanche 6 octobre 2013
Erreur d'aiguillage
Était-ce pour pouvoir très chère
Vous toucher en quelques vers
Mimer une erreur, une maladresse
Pour qu'enfin à vous je m'adresse,
Oh, quelques mots, quelques compliments
Que je réprime violemment
Chaque fois que j'ai l'infini plaisir
Cécile, de vous voir sourire ?
Puisqu'aujourd'hui mon inconscient
Me dévoile incidemment,
Je n'ai plus qu'à avouer
A quel point vous me troublez.
Mais par pitié, n'ayez pas peur
Je me contente de ce bonheur
De ce plaisir si intense
De vous admirer en silence.
Dans la rubrique, poème pratique en cas d'erreur de destinataire d'un mail? Le prénom est modifiable. La dame en a souri, c'est toujours cela de pris sur la morosité des temps.
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