J'aimais mieux quand je t'aimais
Quand tous les jour je te parlais
A chaque heure de solitude,
Je me ruais dans mon habitude
De te parler sans retenu
De mon amour, de mes points de vue
Et comme séquelles de cette époque
Je garde un étrange tic, un toc.
Je n'entre plus dans une douche
Sans avoir ton nom à la bouche,
Je ne lève plus les yeux au ciel,
Sans t'y voir, ma jouvencelle.
Mais seuls ces mirages perdurent.
Mon amour est mort et c'est dur,
Et si je soliloque encore
C'est que je ressasse à tort,
De mesquins problèmes hideux,
D'argent ou de contentieux,
Ce n'est plus ton beau sourire
Dont je rêve et qui m'inspire,
Même si j'en garde des cicatrices
Je regrette ma muse inspiratrice
Ta froideur et ton indifférence,
Qui me hissaient hors de mon existence,
L'amour a un parfum d'enfance
Une odeur forte, suave et dense,
Dont chaque souvenir involontaire
Prend un arrière goût amer.
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