Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
dimanche 6 octobre 2013
Erreur d'aiguillage
Était-ce pour pouvoir très chère
Vous toucher en quelques vers
Mimer une erreur, une maladresse
Pour qu'enfin à vous je m'adresse,
Oh, quelques mots, quelques compliments
Que je réprime violemment
Chaque fois que j'ai l'infini plaisir
Cécile, de vous voir sourire ?
Puisqu'aujourd'hui mon inconscient
Me dévoile incidemment,
Je n'ai plus qu'à avouer
A quel point vous me troublez.
Mais par pitié, n'ayez pas peur
Je me contente de ce bonheur
De ce plaisir si intense
De vous admirer en silence.
Dans la rubrique, poème pratique en cas d'erreur de destinataire d'un mail? Le prénom est modifiable. La dame en a souri, c'est toujours cela de pris sur la morosité des temps.
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