Comme le veut la tradition, il y avait des chapeaux ridicules à la cantine pour souligner les filles non mariées qui passaient leur 25 ans. C'est dommage il n'existe pas de Saint Gédéon. Cela a toujours l'avantage de me faire penser à Catherine qui est une muse adorable. A quelque chose, malheur est bon.
Sainte Catherine
Ma Cathy, ma sainte, ma muse
Approche ton oreille que je m'amuse
Je te dirai tout bas des vers
Des doux, des frais, des tendres, des verts.
Je te dirai ta beauté quand tu souris
Quand la courbe des tes lèvres s'épanouit
Tes yeux qui d'étoiles fleurissent
Ton visage qui éclôt tel un narcisse
Au printemps près des ruisseaux,
Viens, Je te le murmurerai comme fredonne un filet d'eau,
Toi, la pure, la si bien nommée
Sur tes rives, j'aime tant me promener,
Sous ta lumière toujours douce
Dans ton charme qui m'éclabousse
Ta gentillesse, ta grâce, ta patience
Toi, si douce pareille aux longues journées d'enfance,
Viens, ma belle, mon paysage
Mon amie, ma soeur, ma toujours sage
Approche ton oreille que je t'encense,
Belle Cathy, ma muse, ma sainte.
Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
lundi 25 novembre 2013
mercredi 13 novembre 2013
Le chant du départ
Ah, là ç'est fait... déjà ! vous
nous quittez.
Et c'est mon âme qu'ainsi vous emportez.
Je vous vois droite et vive, votre petit sourire
Déjà ailleurs, déjà plongeant vers l'avenir.
Et moi je reste là, si enclin à vous suivre
Savourant votre charme comme le bonheur de vivre
Retenant avec peine quelques profonds soupirs,
Déjà triste... pourtant comblé, par votre souvenir.
Eh, je le vois bien, je vous retiens à peine
Ma tête bout; mon sang s'affole dans mes veines
Vous ? vous dansez, un pied, puis l'autre, prête à vous enfuir
Indifférente ou presque au temps qui me déchire.
C'est dur mais c'est comme ça que je vous aime,
Toujours partie, toujours partante, jamais une autre, jamais la même
Fugace et lumineuse, pétillante comme un vin de bohème
Que j'essaie de garder dans les vers d'un poème.
Et c'est mon âme qu'ainsi vous emportez.
Je vous vois droite et vive, votre petit sourire
Déjà ailleurs, déjà plongeant vers l'avenir.
Et moi je reste là, si enclin à vous suivre
Savourant votre charme comme le bonheur de vivre
Retenant avec peine quelques profonds soupirs,
Déjà triste... pourtant comblé, par votre souvenir.
Eh, je le vois bien, je vous retiens à peine
Ma tête bout; mon sang s'affole dans mes veines
Vous ? vous dansez, un pied, puis l'autre, prête à vous enfuir
Indifférente ou presque au temps qui me déchire.
C'est dur mais c'est comme ça que je vous aime,
Toujours partie, toujours partante, jamais une autre, jamais la même
Fugace et lumineuse, pétillante comme un vin de bohème
Que j'essaie de garder dans les vers d'un poème.
jeudi 7 novembre 2013
Temps libre
Dans le filet de la malhonnêteté
Je me débats sans nécessité,
Je me défends, j'argumente,
Bien que je sache qu'ils me mentent.
Je me blesse, je m'affole
Bien avant de lier parole
Et leurs insidieux mensonges
En viennent à polluer mes songes.
Il suffit. Que vienne le silence.
Que l'anxiété le cède à mon indifférence,
Qu'importe qu'ils soient ou non malhonnêtes,
Il ne sert à rien de leur tenir tête,
Mais surtout ne pas perdre mon temps
A leur accorder un moment.
Je me débats sans nécessité,
Je me défends, j'argumente,
Bien que je sache qu'ils me mentent.
Je me blesse, je m'affole
Bien avant de lier parole
Et leurs insidieux mensonges
En viennent à polluer mes songes.
Il suffit. Que vienne le silence.
Que l'anxiété le cède à mon indifférence,
Qu'importe qu'ils soient ou non malhonnêtes,
Il ne sert à rien de leur tenir tête,
Mais surtout ne pas perdre mon temps
A leur accorder un moment.
dimanche 3 novembre 2013
Dans les pages noires
Dans les pages noires de mon dictionnaire
Se cachent mes mots élémentaires :
Écrit en encre noire de chine
Ma définition de philogyne.
Pour les lire, mieux que devin,
Être l'ébauche d'un écrivain
Sentir qu'il nous manque des mots
Pour penser à panser nos maux.
Plus de la moitié de l'amour
Ne peut s'exprimer au grand jour
Le plus sage, le plus évident
De l'amour est outrageant.
Taisez vous, taisez vous mes sœurs
Qu'importe vos peines ou vos malheurs
Qu'importe ! Que vous ayez raisons !
Pas de mots ? Pas besoin de baillons.
Qu'importe qu'on vous batte, qu'on vous tue
Qu'on vous vende, qu'on vous prostitue
Car pour pouvoir vous répandre
Il vous faudrait le mot misandre
Qui se dérobe dans les profondeurs
De nos consciences, de nos noirceurs
Qu'importe qu'elles soient nos mères
Nos filles voilées sous la grammaire.
Silence !!! Gardez vos troubles sentiments
Pour vos fils, vos pères ou vos amants !
Je suis sûr de ne point me méprendre
Vous cherchiez, gueuses, le mot philandre,
Cette langue cachée, secrète
Elle me hante et elle m'entête
Et ces mots je voudrais vous les écrire
Nous les donner pour mieux en rire.
Las, ma voix se meurt, se perd,
Comme ces mots de mon dictionnaire
Quand encore les pages roses déclinent
Des sentences mortes et misogynes.
Se cachent mes mots élémentaires :
Écrit en encre noire de chine
Ma définition de philogyne.
Pour les lire, mieux que devin,
Être l'ébauche d'un écrivain
Sentir qu'il nous manque des mots
Pour penser à panser nos maux.
Plus de la moitié de l'amour
Ne peut s'exprimer au grand jour
Le plus sage, le plus évident
De l'amour est outrageant.
Taisez vous, taisez vous mes sœurs
Qu'importe vos peines ou vos malheurs
Qu'importe ! Que vous ayez raisons !
Pas de mots ? Pas besoin de baillons.
Qu'importe qu'on vous batte, qu'on vous tue
Qu'on vous vende, qu'on vous prostitue
Car pour pouvoir vous répandre
Il vous faudrait le mot misandre
Qui se dérobe dans les profondeurs
De nos consciences, de nos noirceurs
Qu'importe qu'elles soient nos mères
Nos filles voilées sous la grammaire.
Silence !!! Gardez vos troubles sentiments
Pour vos fils, vos pères ou vos amants !
Je suis sûr de ne point me méprendre
Vous cherchiez, gueuses, le mot philandre,
Cette langue cachée, secrète
Elle me hante et elle m'entête
Et ces mots je voudrais vous les écrire
Nous les donner pour mieux en rire.
Las, ma voix se meurt, se perd,
Comme ces mots de mon dictionnaire
Quand encore les pages roses déclinent
Des sentences mortes et misogynes.
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