Ah, là ç'est fait... déjà ! vous
nous quittez.
Et c'est mon âme qu'ainsi vous emportez.
Je vous vois droite et vive, votre petit sourire
Déjà ailleurs, déjà plongeant vers l'avenir.
Et moi je reste là, si enclin à vous
suivre
Savourant votre charme comme le bonheur de vivre
Retenant avec peine quelques profonds
soupirs,
Déjà triste... pourtant comblé, par votre souvenir.
Eh, je le vois bien, je vous retiens
à peine
Ma tête bout; mon sang s'affole dans mes veines
Vous ? vous dansez, un pied, puis l'autre,
prête à vous enfuir
Indifférente ou presque au temps qui me déchire.
C'est dur mais c'est comme ça que je
vous aime,
Toujours partie, toujours partante,
jamais une autre, jamais la même
Fugace et lumineuse, pétillante comme un vin de bohème
Que j'essaie de garder dans les
vers d'un poème.
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