Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
mercredi 26 mars 2014
Soleil levant
Le sourire du merveilleux
Quand éclatent dans ses yeux
L’amour et la joie de vivre
Il vous baptise de plaisir.
Il bat des pieds sur son lit
Rit aux éclats et me sourit
C’est sa façon de me dire « je t’aime »
Quand le matin commence à peine.
Juste quand je passe la porte
Avant que le temps ne m’emporte
Alors que les autres en plein réveil
N’ont pas émergé du sommeil.
Lui rit comme le soleil rayonne,
Comme la cloche chante et sonne
C’est un chant, c’est un appel
Ma lumière spirituelle.
lundi 17 mars 2014
Chance
Voilà un mois que mes muses se taisent
Ce silence, leur absence me déplaisent
Qu’ai-je donc fait pour ne plus résonner
De vers, de strophes, de sonnets.
Ce qui hier encore s’écoulait sans effort
Semble aujourd’hui éteint, Je m’effraie de la mort
De ce flot musical de notes amusantes
Irriguant mon esprit d’illusions scintillantes.
Qu’importe pourtant ces poèmes non lus
Ces vers maladroits aux sujets incongrus
Qui se soucie d’une vieille habitude ?
Pratique nonchalante des heures de solitude
Douces et rêvassantes. Est-ce mon corps éteint
De trop d’efforts récents, qui tout à coup déteint ?
Un sourire qui me manque ? Une lumière muette ?
Je ne sais même pas ce qui me fait poète !
Pas plus qu’on se sait mort ou tout juste naissant
Une heure de conscience, tout le reste inconscient.
Réjouis-toi ; les muses ont quitté ton logis ?
Pendant une heure au moins elles ont guidé ta vie.
Ce silence, leur absence me déplaisent
Qu’ai-je donc fait pour ne plus résonner
De vers, de strophes, de sonnets.
Ce qui hier encore s’écoulait sans effort
Semble aujourd’hui éteint, Je m’effraie de la mort
De ce flot musical de notes amusantes
Irriguant mon esprit d’illusions scintillantes.
Qu’importe pourtant ces poèmes non lus
Ces vers maladroits aux sujets incongrus
Qui se soucie d’une vieille habitude ?
Pratique nonchalante des heures de solitude
Douces et rêvassantes. Est-ce mon corps éteint
De trop d’efforts récents, qui tout à coup déteint ?
Un sourire qui me manque ? Une lumière muette ?
Je ne sais même pas ce qui me fait poète !
Pas plus qu’on se sait mort ou tout juste naissant
Une heure de conscience, tout le reste inconscient.
Réjouis-toi ; les muses ont quitté ton logis ?
Pendant une heure au moins elles ont guidé ta vie.
dimanche 9 mars 2014
Fantasme amoureux
Le plaisir incandescent du rêve
L'amour au diapason, sans trêve
Ses mains, ses lèvres, tout son corps
Parfait dans ses mouvements, sans un effort.
Étrangère à nous dans sa beauté
En harmonie à notre volonté,
Si surprenante et si nouvelle,
Si nous donc et si peu elle.
Il n'est pas de plus brûlants baisers,
Moitié rêve, moitié réalité
Jamais lucides et jamais satisfaits,
Pauvre Tantale, a jamais condamné.
L'amour au diapason, sans trêve
Ses mains, ses lèvres, tout son corps
Parfait dans ses mouvements, sans un effort.
Étrangère à nous dans sa beauté
En harmonie à notre volonté,
Si surprenante et si nouvelle,
Si nous donc et si peu elle.
Il n'est pas de plus brûlants baisers,
Moitié rêve, moitié réalité
Jamais lucides et jamais satisfaits,
Pauvre Tantale, a jamais condamné.
samedi 1 mars 2014
Décartésien
Pas mal, ce type sur la photo !
Moi ? Mais Je n’ai jamais été beau !
Et ce beauf barbotant dans l’eau ?
Qu’il est moche et qu’il est gros !
Moi encore ? Quelle différence !
N’ai-je donc aucune consistance ?
Je me mens et je m’abuse
Je suis donc semblable aux méduses
Un être mou et gélatineux,
Sans attrait et disgracieux
D’où l’on me pose, je prends la forme
Ce que j’ingère, me déforme.
Il n’est pas jusqu’à ma voix
Que j’ignore, que je ne reconnais pas
Et les films où j’apparais hagard
Semble un théâtre de boulevard.
Encore n’est-ce que le superficiel
Qu’en est-il de l’essentiel ?
Ces actions que je voudrais morales
Sont-elles égoïstes et banales ?
Pour moi ? Je ne suis qu’un inconnu
Sans cohérence, sans retenu
Suis-je plus réel pour les miens
Malgré mes masques quotidiens ?
Mes liens me définissent davantage
Que mon poids ou que mon âge,
Les perdre revient à un suicide
Le seul fait où je suis lucide.
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