lundi 17 mars 2014

Chance

Voilà un mois que mes muses se taisent
Ce silence, leur absence me déplaisent
Qu’ai-je donc fait pour ne plus résonner
De vers, de strophes, de sonnets.

 
Ce qui hier encore s’écoulait sans effort
Semble aujourd’hui éteint, Je m’effraie de la mort
De ce flot musical de notes amusantes 

Irriguant mon esprit d’illusions scintillantes.

Qu’importe pourtant ces poèmes non lus
Ces vers maladroits aux sujets incongrus
Qui se soucie d’une vieille habitude ?
Pratique nonchalante des heures de solitude


Douces et rêvassantes. Est-ce mon corps éteint
De trop d’efforts récents, qui tout à coup déteint ?
Un sourire qui me manque ? Une lumière muette ?
Je ne sais même pas ce qui me fait poète !


Pas plus qu’on se sait mort ou tout juste naissant
Une heure de conscience, tout le reste inconscient.
Réjouis-toi ; les muses ont quitté ton logis ?
Pendant une heure au moins elles ont guidé ta vie.  

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