Quel enfant a rêvé de tes yeux d’or
En contemplant quelle colline où s’endort
Le jour d’été ; à peine nuageux
Sa lumière, sa fraicheur et ses cieux ?
En contemplant quelle colline où s’endort
Le jour d’été ; à peine nuageux
Sa lumière, sa fraicheur et ses cieux ?
Quelle nymphe, du sable de la mer
A fait ta peau, son doré et son clair,
Mille paillettes où le brillant, le mat
Font contraste, s’approfondissent, éclatent.
A fait ta peau, son doré et son clair,
Mille paillettes où le brillant, le mat
Font contraste, s’approfondissent, éclatent.
Quel poète a tracé de sa plume inspirée
Les milles lettres de tes cheveux dorés
Calligraphe, maître en enluminure,
Te couronna de cette chevelure.
Les milles lettres de tes cheveux dorés
Calligraphe, maître en enluminure,
Te couronna de cette chevelure.
Le rêve de l’enfant et la main de l’houri
L’art du peintre et ton sourire enfin,
Qui fleurit dans mon cœur sous forme de quatrains.
C'est notre nouvelle stagiaire qui m'a inspiré celui-ci. J'ai un peu piqué le thème à un poète persan du 6e siècle. Bon, elle a 25 ans, soit l'age d'être ma fille et avant de lui faire peur en lui offrant un poème, j'attendrai son départ. Et oui les poèmes sont effrayants. Beau paradoxe. En attendant, elle rit beaucoup en me voyant. J'aurais dû en écrire un pour la précédente qui me disait tout le temps "Vous m'avez manqué" quand je partais en formation. Comme quoi, on peut être poète en entreprise, amener de la fraicheur dans le travail et une buse en oubliant de rimer pour qui le méritait...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire