Je vous verrai demain dans les murs de l'Escarpe,
Et malgré les beautés qui souvent s'en échappent
Je ne verrai que vous, votre sourire offert,
Vos yeux d'or sage, et puis... votre lumière.
Je vous verrai demain, votre joie est la mienne,
Et mon attente, ainsi, sera loin d'être vaine,
Je vous espérai.. oh... comme un murmure
Dans l'ennui de ces cours, dans le froid de ces murs.
Un murmure familier, un refrain que fredonne
L'eau des sources, les arbres, quand le vent donne
Le soleil qui chante dans le chat qui ronronne,
Et le rire d'une enfant qui brusquement claironne.
Je vous prendrai le bras et je vous ferai rire,
Et vos yeux de "colère" ne finiront de luire,
Je Vous dirai, ... mille folies. Mes plus beaux compliments.
Chantant votre jeunesse, exagérant mes ans.
Chantant votre beauté, votre amant tout à tour,
Pour que votre colère se rehausse d'amour,
Vous serez plus belle que jamais, pour moi,
Et demain, tous les deux partageant votre joie,
Je vous verrai vraiment, bel ange de Strasbourg,
Depuis le déjeuner jusqu'à la fin du jour,
Et vous quittant hélas d'un signe de la main,
Que vous verrez, j'espère, ici, à l'an prochain.
Une amie éphémère (?) que je ne verrai peut-être plus, m'a posé un lapin pour une bonne nouvelle, ainsi va la vie, les simples bonnes nouvelles animent aussi les lieux.
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