vendredi 25 mars 2016

L'adultère du poète



Je te fais l’amour en mot
Sans même frôler ta peau
Les compliments que je susurre
Sont les plus douces des morsures.

Sur ton plaisir je me concentre
J’imagine, je crée, j’invente,
Pour entendre s’épanouir
Les preuves de ton plaisir. 

Dans ton sourire, dans ton regard
Il me semble que tu es hagarde,
Que je te grise, que je t’enivre,
Pour que ton esprit se délivre.

Et quand arrive ce bonheur
Voilà qu’est arrivé l’heure
Enfin d’être heureux pour moi
D’avoir suscité ton émoi.

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