Parfois une saison se fait attendre
Comme un sourire, un geste tendre,
Qui ne vient pas à l’heure prévu,
On en demeure un peu déçu.
Comme un sourire, un geste tendre,
Qui ne vient pas à l’heure prévu,
On en demeure un peu déçu.
Qu’attend-il, ou que fait –elle ?
Son cœur est devenu infidèle ?
Est-il passé à d’autres choses ?
Ne s’émeut-il plus d’une rose ?
Son cœur est devenu infidèle ?
Est-il passé à d’autres choses ?
Ne s’émeut-il plus d’une rose ?
Quoi ! à peine à la quarantaine,
Plus un vers, plus une fredaine,
Il est muet, le merle noir,
Qui me faisait sourire le soir ?
Plus un vers, plus une fredaine,
Il est muet, le merle noir,
Qui me faisait sourire le soir ?
Est-ce la fin du printemps,
Grisé sous le poids des ans,
Et non, le voilà de retour,
Il suffisait que passe le jour.
Grisé sous le poids des ans,
Et non, le voilà de retour,
Il suffisait que passe le jour.
Pour qu’il pointe son nez fleuri
Entre deux intempéries
Entre perce-neiges et primevères
Quittez donc cet air sévère,
Entre deux intempéries
Entre perce-neiges et primevères
Quittez donc cet air sévère,
Jamais, je ne vous oublie,
Ma muse, mon amie,
Je n’aime dans les anniversaires
Que le prétexte de faire des vers.
Ma muse, mon amie,
Je n’aime dans les anniversaires
Que le prétexte de faire des vers.
Que vous fleurissez mes pensées
Et qu’importe si je vous contente
D’un poème poivré d’attente.
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