Je préfère nommer le monde
Que le chiffrer,
D’un mot seul, j’éclaircis le monde,
Si je le scande, je l’enchanterai.
D’un mot seul, j’éclaircis le monde,
Si je le scande, je l’enchanterai.
Des chiffres, la folle sarabande,
La bile, le fiel, leur contrebande
Me saoulent et à tout comparer,
Je me vomis en cette jungle à défricher.
Ô ces outils immondes,
Secs, froids et éthérés,
De la vie nulle sonde
Et j’ai mon cœur à déchiffrer.
Je préfère nommer le monde
Que le chiffrer,
D’un seul nom, j’éclaircis le monde,
Si je le scande, je l’enchanterai.
D’un seul nom, j’éclaircis le monde,
Si je le scande, je l’enchanterai.
Les mathématiques sont un langage sans sentiment. A l'utiliser pour tout autre chose que les sciences physiques, objet sans sentiment, ne sommes nous pas allés trop loin ? Les sentiments ne sont-ils pas la raison instantanée et complexe du vivant sur lesquels les quatre opérations sont sans puissance. A moins que le langage porte en son sein sa propre apologie et le dénigrement des mathématiques. Les étranges métis que sont les financiers qui chiffrent le monde, me désoriente à les fréquenter, optimisation, rendement, comme une langue étrangère d'un autre monde plaquée froide sur la vie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire