dimanche 14 octobre 2012

Poème aux morts

A la mémoire de ceux qui tombent dans cette triste guerre économique. A la poésie pour m'aider à tenir et au syndicalisme, à la solidarité pour m'aider à lutter. 


Prière 

Brille ma muse, brille de ton plus bel éclat
Malgré l’astre du jour, je te l’avoue, j’ai froid.
La mort rode aujourd’hui en ce jour frais d’automne
Le vent disperse au loin feuilles rouges et jaunes.
 

Et les cendres légères de quelques inconnus
Que nous croisions parfois dans nos allers-venues
Souris-moi… plus encore qu’à l’ordinaire
L’air de ce jour a le poids de la pierre.



Je me sens, comme un enfant puni se rendant à l’école
Qui cherche un signe, un rien, une main qui le console 
Ton regard me manque, Ah… poser ma tête sur tes genoux
T’entendre fredonner des mots tendres et doux.
Pleurer un peu sur eux et beaucoup sur nous-mêmes
Sur la vie qui finit, laissant ceux que l’on aime
Seuls, face à rien ! Face au béant trou de l’absence
Oh ma muse, ma belle muse, donne-moi ta présence !
En ces heures grises, ta beauté m’est plus que nécessaire
Mes vers si gais souvent se changent en prière
A tes doux yeux, ta grâce, ton sourire de Madone
Pour la chaleur, la paix, la joie qu’ils me redonnent.  

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