Dieu qu’aimer est compliqué ! Dieu que parler est difficile !
Qu’il est dur d’accorder ses humeurs, ses envies. Quand l’un veut un mot
d’amour, l’autre veut lire. Quand l’autre veut des caresses – qui l’en
blâmerait – l’un est fatigué et n’aspire qu’au sommeil – besoin vital. Et le
refus entraine le rejet qui entraine le rejet… L’amour est comme une maison, il
faut toujours y faire des travaux, l’embellir, tailler les arbres, réparer…
sinon il se transforme si vite en taudis : la perte d’une tuile entraine
la pourriture d’un plafond qui s’effondre et rend une chambre inhabitable. Ne
jamais baisser les bras, et y croire sous peine de le perdre.
Il y a de meilleurs jardiniers que d’autres. Ceux qui sentent, le besoin
de l’autre, tant en mots qu’en présence, qu’en baisers comme il existe des
personnes qui sentent l’eau, d’autres qui perçoivent les mouvements comme une
évidence ou pour qui écrire un poème est plus une affaire d’inspiration que de choix des rimes – j’en connais. Il
faut aider les autres, ils sont nombreux, peut-être en soulevant le voile de l’invisible.
Les mots de nos silences
Ô mon aimée,
Ecoute les mots doux
Que soupire ma tristesse :
«Ô ma merveille,
Ô mon épousée que j’ai tant attendue
Et miraculeusement trouvée,
Tu me manques,
Tes lèvres me manquent
Tes baisers, ta peaux, ton parfum
Ta douceur, ton sourire, tu me manques
Et je suis malade de ta distance.
Ecoute les mots doux
Que soupire ma tristesse :
«Ô ma merveille,
Ô mon épousée que j’ai tant attendue
Et miraculeusement trouvée,
Tu me manques,
Tes lèvres me manquent
Tes baisers, ta peaux, ton parfum
Ta douceur, ton sourire, tu me manques
Et je suis malade de ta distance.
Pardonne moi de pas savoir te le dire
Si ce n’est en étant triste et maussade.
Pardonne moi de n’être, hélas qu’un homme
Et non un poète.
Mais regarde, regarde le fondement de ma souffrance
Et tu sauras combien je t’aime, combien je te désire.
Ton nom, je l’’ai écrit de mes mains nues sur cette pierre-là.
Entend les mots que je ne sais te dire,
Vois les invisibles poèmes que je t’ai écrits.
Rappelle-toi le « oui » que je t’ai donné.
Régarde, regarde, notre amour est réel et vivant,
Reconnais le, vois comme il est beau et vif
Il joue dans le jardin au soleil du matin. »
Si ce n’est en étant triste et maussade.
Pardonne moi de n’être, hélas qu’un homme
Et non un poète.
Mais regarde, regarde le fondement de ma souffrance
Et tu sauras combien je t’aime, combien je te désire.
Ton nom, je l’’ai écrit de mes mains nues sur cette pierre-là.
Entend les mots que je ne sais te dire,
Vois les invisibles poèmes que je t’ai écrits.
Rappelle-toi le « oui » que je t’ai donné.
Régarde, regarde, notre amour est réel et vivant,
Reconnais le, vois comme il est beau et vif
Il joue dans le jardin au soleil du matin. »
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