La poupée
Ah j’aime être « your doll »
Petite, faible et frêle idole,
Que tu déshabilles et malmènes
Otant mes rubans, mes dentelles.
J’aime être cet objet précieux,
Portant dans ton regard le feu
La joie explosive de l’enfance,
Dans le désir et l’insolence.
J’aime ces mots étrangers
Au goût d’irréel danger
Que je traduis à contre-emploi
Et en dehors de toute loi.
J’aime cette douce irréalité
Ce semblant d’absurdité
Bien plus logique cependant
Que la noirceur du présent.
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