mercredi 16 janvier 2013

Gone with the wind

Après la pluie


Le petit lapin noir et soyeux
N’aura vu qu’un Noël joyeux
Avant de devenir inerte
Froid comme ombre à la fenêtre.

 
Il n’y a que pleurs et incompréhension
Dans le regard du petit garçon
Devant cette différence émouvante
Entre cette chose morte et sa peluche vivante.


Mais cette lourdeur disparaîtra
Au premier jeu que l’enfant fera
Un peu changé tout de même
De cette sombre et lourde peine.


Et ses larmes seront plus grandes encore
Que face au spectre de la mort
Quand sa sœur lui aura refusé
Le jeu qui sait tant l’amuser.


La vie s’efface comme les souvenirs
Et il ne faudrait qu’en sourire,
Comme le sage, comme l’enfant,
Qui ne vit que dans le présent.

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