dimanche 14 avril 2013

Arscrime

Portrait en pied d'une peintre

Ainsi Madame, danseuse et peintre, vous êtes.

Pour ma part et à mes heures, je suis poète,
Et les mots sont des peintres à nuls autres pareils
Pour peu, que malicieux, ils trouvent les bonnes oreilles.

En un instant, bien qu'innocents, ils rougissent
Les belles joues de quelques bienfaitrices,

Qui d'un sourire, vous auront mis au coeur
Par leur beauté, de rimer la belle humeur.

Un vers d'Alcool d'Apolinaire, plus qu'une chartreuse,
Fera briller les yeux troublés d'une amoureuse
Plus qu'un soleil éblouissant et romantique
Fut-il peint par Le Lorrain, trop nostalgique.


Je sais des mots dont les échos aux fonds des âmes
Portent aux nues les coeurs émus des belles dames
Mettent à leurs lèvres, des arabesques, une seconde
Qui effacent par leurs grâces, la Joconde.


Permettez moi, c'est maladroit et prétentieux
D'ensoleiller, s'il se peut, vos si beaux yeux
A ces rayons, entre vos joues dans ce sillons

Semer un rire pour admirer sa floraison.

Ainsi, serez Vous un paysage, et un portrait
Un mouvement, une lumière et un bouquet
Un défi inaccessible aux pauvres peintres
Qu'un poète en quelques vers aura dépeint

Certes je sais que ce portrait de vous si belle
Sera pour vous inaccessible voire irréel
Qu'importe au peintre, je m'adresse à la danseuse
Qui sait que la beauté est de nature vaporeuse.

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