Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
dimanche 29 septembre 2013
Rouages internes
La mort t’effraie, moi, je l’attends
Tu ne voudrais pas mourir sans
Avoir vu, ces îles aux sables blancs,
Ces forêts sombres, humides et denses.
Et ton rêve te tient en son haleine
T’aide à passer le jour et à porter ta peine
Moi, je pense au calme de mon père mort,
Apaisé et serein, ne craignant plus le sort.
Qu’importe la couleur du sable
Les forêts de banians, de ficus ou d’érables
La vue sur la plaine me ravit, me contente
Je ne passerai pas ma vie en une futile attente.
Savoir qu’elle a une fin me comble et me rassure
Avec elle enfin finiront mes blessures,
Ma brave amie, de tous lieux, de tous temps
Que j’invoquais souvent , déjà, étant enfant.
Ne plaignons pas les pierres, mais plaignons les souffrants
Ne pleurons pas les morts mais plutôt les vivants,
La vie où qu’elle soit est souffrance,
Sous les cieux étrangers ou sous le ciel de France.
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