Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
lundi 23 décembre 2013
Rayon de soleil dans le ciel gris
Vous souvenez vous madame
Nous arpentions le macadam
L'un, l'autre en sens inverse
Pressés d'éviter l'averse.
Mais un souvenir mutuel
Comme le soleil déchire le ciel
Celui de nos éclats de rire
Nous amena à ralentir,
A arrêter nos pas pressés
Pour finalement nous adresser
Quelques mots bien innocents
Sur la vie, sur nos enfants,
Et le ciel au diapason
Prit son temps pour la mousson,
Et d'un rayon d'or pur d'été
Souligna votre beauté.
Avec l'arrivée des jours sombres
Ces jours où l'on fleurit les tombes,
De lumière, j'ai grand besoin
Puis-je m'en remettre à vos soins ?
Vous que le soleil caresse
Pour un petit moment d'ivresse,
Ne pourriez vous l'appeler
Pour me remémorer l'été.
Et tant pis s'il n'y a pas de miracle
Si je pris le hasard pour l'oracle,
Votre vie, votre gaîté
Sauront bien vite me consoler.
lundi 9 décembre 2013
Purification
Le membre amputé de mes possibles
Me réveille la nuit en songes irascibles
Et ma vie s’envole dans sa douleur
Qui me dévore le jour, de colère et d’aigreur.
L’irréel dissipe ma vie
Et la peur et l’angoisse et l’envie
De rien qui n’est, ni ne sera,
Et mon temps s’évapore mais ne s’écoule pas.
Le pardon parfois m’éteint
Je me baptise dans ce Jourdain
Je suis la lumière dans mes yeux clos
Dans le lieu où seul le silence a un écho.
Rien ne me manque alors, Je suis complet,
Serein, heureux simplement d’exister.
Me réveille la nuit en songes irascibles
Et ma vie s’envole dans sa douleur
Qui me dévore le jour, de colère et d’aigreur.
L’irréel dissipe ma vie
Et la peur et l’angoisse et l’envie
De rien qui n’est, ni ne sera,
Et mon temps s’évapore mais ne s’écoule pas.
Le pardon parfois m’éteint
Je me baptise dans ce Jourdain
Je suis la lumière dans mes yeux clos
Dans le lieu où seul le silence a un écho.
Rien ne me manque alors, Je suis complet,
Serein, heureux simplement d’exister.
dimanche 1 décembre 2013
Longueur en bouche
J' aime ta mine gourmande
Quand tu médis quand tu gourmandes
L'un ou l'autre de nos voisins
De traits acides et mesquins.
Cet air de petite peste
A la langue preste et leste
Qui vilipende et assassine
Malgré cette moue enfantine.
Renoncer à l'équilibre
Un petit moment être libre
Pour retrouver en ta présence
La méchanceté de l'innocence,
Quand les mots sans conséquence
Nous ramènent jusqu'à l'enfance.
Sans aucune responsabilité
Et savourer la légèreté
De tes yeux de petite fille
Qui me consument et qui pétillent
Plus encore qu'un vin de champagne
Font battre à mon coeur la campagne.
Je te prendrais volontiers la main
Et te disant, crânement "viens !"
A deux pas le printemps fleurit
Allons y rêver, mon amie"
Mais mon âge me rattrape
Je ris de ton air de pirate
Il me faut te dire adieu
Et laisser là, tes si beaux yeux.
Dont les bulles éclatent toujours
Et encore après deux jours
Donnant à la saveur de ta beauté
Une touche subtile de regret.
Quand tu médis quand tu gourmandes
L'un ou l'autre de nos voisins
De traits acides et mesquins.
Cet air de petite peste
A la langue preste et leste
Qui vilipende et assassine
Malgré cette moue enfantine.
Renoncer à l'équilibre
Un petit moment être libre
Pour retrouver en ta présence
La méchanceté de l'innocence,
Quand les mots sans conséquence
Nous ramènent jusqu'à l'enfance.
Sans aucune responsabilité
Et savourer la légèreté
De tes yeux de petite fille
Qui me consument et qui pétillent
Plus encore qu'un vin de champagne
Font battre à mon coeur la campagne.
Je te prendrais volontiers la main
Et te disant, crânement "viens !"
A deux pas le printemps fleurit
Allons y rêver, mon amie"
Mais mon âge me rattrape
Je ris de ton air de pirate
Il me faut te dire adieu
Et laisser là, tes si beaux yeux.
Dont les bulles éclatent toujours
Et encore après deux jours
Donnant à la saveur de ta beauté
Une touche subtile de regret.
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