Etrange habitude que d'écrire des poèmes. Pour qui ? Pourquoi ? Comment les offrir ? Doit-on les laisser morts, cachés, illisibles ou les laisser vivre un rien, au hasard d'un regard. Je sème l'ivraie.
lundi 23 décembre 2013
Rayon de soleil dans le ciel gris
Vous souvenez vous madame
Nous arpentions le macadam
L'un, l'autre en sens inverse
Pressés d'éviter l'averse.
Mais un souvenir mutuel
Comme le soleil déchire le ciel
Celui de nos éclats de rire
Nous amena à ralentir,
A arrêter nos pas pressés
Pour finalement nous adresser
Quelques mots bien innocents
Sur la vie, sur nos enfants,
Et le ciel au diapason
Prit son temps pour la mousson,
Et d'un rayon d'or pur d'été
Souligna votre beauté.
Avec l'arrivée des jours sombres
Ces jours où l'on fleurit les tombes,
De lumière, j'ai grand besoin
Puis-je m'en remettre à vos soins ?
Vous que le soleil caresse
Pour un petit moment d'ivresse,
Ne pourriez vous l'appeler
Pour me remémorer l'été.
Et tant pis s'il n'y a pas de miracle
Si je pris le hasard pour l'oracle,
Votre vie, votre gaîté
Sauront bien vite me consoler.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire