dimanche 1 décembre 2013

Longueur en bouche

J' aime ta mine gourmande
Quand tu médis quand tu gourmandes
L'un ou l'autre de nos voisins
De traits acides et mesquins.


Cet air de petite peste
A la langue preste et leste
Qui vilipende et assassine
Malgré cette moue enfantine.


Renoncer à l'équilibre
Un petit moment être libre

Pour retrouver en ta présence
La méchanceté de l'innocence,


Quand les mots sans conséquence
Nous ramènent jusqu'à l'enfance.  

Sans aucune responsabilité
Et savourer la légèreté


De tes yeux de petite fille
Qui me consument et qui pétillent
Plus encore qu'un vin de champagne
Font  battre à mon coeur la campagne.  


Je te prendrais volontiers la main
Et te disant, crânement "viens !"
A deux pas le printemps fleurit
Allons y rêver, mon amie"

Mais mon âge me rattrape
Je ris de ton air de pirate
Il me faut te dire adieu
Et laisser là, tes si beaux yeux.


Dont les bulles éclatent toujours
Et encore après deux jours

Donnant à la saveur de ta beauté

Une touche subtile de regret.

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