Le membre amputé de mes possibles
Me réveille la nuit en songes irascibles
Et ma vie s’envole dans sa douleur
Qui me dévore le jour, de colère et d’aigreur.
L’irréel dissipe ma vie
Et la peur et l’angoisse et l’envie
De rien qui n’est, ni ne sera,
Et mon temps s’évapore mais ne s’écoule pas.
Le pardon parfois m’éteint
Je me baptise dans ce Jourdain
Je suis la lumière dans mes yeux clos
Dans le lieu où seul le silence a un
écho.
Rien ne me manque alors, Je suis complet,
Serein, heureux simplement d’exister.
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